Consulter Masquer le sommaire
C’est officiel depuis samedi dernier ! La candidature de l’ancien ministre du redressement productif sous François Hollande est actée depuis lors. C’est de sa ville natale, le jour symbolique de l’anniversaire de la proclamation de la IIIe République et devant quelques centaines de partisans que le natif de Nièvre a rendu sa candidature officielle.
L’ex-socialiste rallonge ainsi la liste déjà longue des candidats déclarés avec à la clé, la promesse d’une ‘’remontada’’ faite aux français entre 2022 et 2027.
Remontada de la France #
L’ancien ministre du redressement productif ne bénéficie pas de la couverture d’un parti politique. Même si son ancienne chapelle politique, le Parti Socialiste n’a pas de doute sur sa capacité à s’illustrer durant cette présidentielle de 2022, ce dernier explore plutôt les pistes d’un rassemblement.
Cependant, il faut savoir que cette absence d’appui ne faiblit pas l’engagement du candidat d’une synthèse entre la droite et la gauche qui estime d’ailleurs « éprouver de la légitimité à porter au pouvoir, les idées, les combats et projets portés par le passé ». Ces idéaux qui sont devenus aujourd’hui, selon lui, « le centre de gravité des convictions des Français » sont entre autres : la lutte contre la mondialisation néolibérale, la réindustrialisassions ainsi que la VIe République.
À lire Comment payer sa carte grise en plusieurs fois en 2024 ?
Malheureux candidat aux primaires des socialistes en 2012 et plus tard 2017, Arnaud Montebourg explique la substance de son slogan « remontada de La France ». La « remontée » de la pente déclive qu’il incarne est déclinée sur 5 ans avec plusieurs axes socio-économique et politique. Il s’agit notamment de la reconstruction industrielle, de la remontée des salaires, la VI7me République, « France Sans Pétrole en 20 ans », sévérité républicaine et un retour à la terre.
Incarner une synthèse entre la droite et la gauche avec 2 à 5% des intentions de vote #
En estimant qu’« aucun parti de gauche n’est capable de sacrifier son destin personnel », Arnaud Montebourg sera alors ce candidat composite entre la droite et la gauche. En réponse à une interrogation de 20 Minutes il y a quelques jours, son entourage confiait que l’ancien avocat de 58 ans ne compte pas faire une candidature de témoignage.
Il souhaite donc occuper un ‘’espace vide’’ entre un Jean-Luc Mélenchon inamovible dans les sondages et une Anne Hidalgo sans réel programme avec une politique plus à l’image d’Emmanuel Macron que celle des socialistes.
Même en se réclamant homme gauche, le candidat déclaré affiche son désir de surpasser les clivages gauche-droite : « Les partis de droite ne savent pas vous protéger contre les injustices, les partis de gauche ne savent pas vous protéger contre l’insécurité », a-t-il affirmé.
C’est pourquoi sa ligne politique constituera « une synthèse entre la gauche et la droite, qui dépasse les clivages et se focalise sur un bloc populaire français concentrant les ‘oubliés de la mondialisation’, les classes défavorisées, et les professions qui n’ont plus les moyens de vivre dignement », expliquait son entourage.
À lire L’assurance pour voiture autonome est-elle différente des voitures classiques ?
Enfin, sans l’onction d’aucun parti, les sondages créditent Montebourg entre 2 et 5%.