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Valérie Pécresse était invitée ce lundi 6 septembre sur le plateau des « ’4 Vérités »’. La course à la présidentielle de 2022 était au menu des débats, notamment la primaire à la droite.
La présidente de l’Île-de-France a également opiné sur l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre. Une occasion pour elle d’envoyer une pique à Emmanuel Macron qu’elle juge trop amorphe.
La campagne électorale bat son plein à droite et il faut occuper aussi le champ médiatique. Ce que fait bien actuellement Valérie Pécresse. Ce lundi, la présidente de l’Île-de-France était sur France 2 pour parler politique et notamment de sa famille politique qui entretient toujours le flou quant à l’organisation d’une primaire.
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Cependant, ce qui préoccupait plus la candidate sur les plateaux des « ’4 Vérités »’ est l’inaction d’Emmanuel Macron et la démagogie de Marine Le Pen.
« Mon adversaire, c’est l’immobilisme d’Emmanuel Macron » #
À 7 mois de l’élection présidentielle de 2022, Valérie Pécresse ne cesse de marquer des points. Interrogée ce lundi sur la prochaine élection présidentielle, notamment sur son état d’esprit actuel, la présidente de l’Île-de-France sent très sereine. Elle affirme que « les solutions de la droite sont les bonnes pour le pays. On parle du terrorisme, on parle de fermeté, on parle du respect et d’autorité », souligne-t-elle.
Elle dénonce la malhonnêteté de certains candidats comme Emanuel Macron qui copient les propositions de la droite. « Vous voyez bien que le président de la République, aujourd’hui, est contraint de venir sur les terrains qui sont ceux de la droite », fait remarquer Valérie Pécresse. Elle ajoute : « Ce que je pense, c’est que les Français préfèreront l’original à la copie ».
L’ancienne ministre de l’Enseignement supérieur a été interrogée sur l’effectif des candidats qu’elle devrait affronter lors d’une probable primaire chez LR, notamment le cas de Xavier Bertrand. À cette question, elle fait savoir qu’elle n’a pas d’adversaire à droite. « Mon adversaire, ce n’est pas Xavier Bertrand, c’est l’immobilisme d’Emmanuel Macron et la démagogie de Marine de Marine Le Pen », a-t-elle indiqué.
« Face à l’islamisme, il faut aller beaucoup plus loin » #
Lors de son passage sur les « ’4 Vérités »’, Valérie Pécresse a également opiné sur l’ouverture du procès des attentats du 13 novembre qui restent encore présents dans les souvenirs. Pour rappel, cette attaque perpétrée le 13 novembre 2015 à Paris a fait 130 morts et 350 blessés.
Ce procès dit « ’V13’’ s’ouvre ce mercredi 8 septembre devant la cour d’assises exceptionnellement composée. Au total 20 accusés seront jugés lors de ce procès qui va durer 8 mois.
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Selon la présidente de l’Île-de-France, “il y a un avant et un après 13 novembre. On a voulu tuer la fête, on a voulu tuer notre mode de vie. C’est une guerre de civilisation que les terroristes mènent avec ces attentats”, déclare-t-elle.
L’ancienne ministre souligne que la justice doit faire son travail pour “qu’on puisse faire le deuil”. Elle ajoute : “Pour faire notre deuil, il faut que la société française sorte de ce procès en étant armée face à cette menace, c’est-à-dire avec de nouvelles lois qui nous permettent de lutter contre ces menaces intérieures. Face à l’islamisme, il faut aller beaucoup plus loin, beaucoup plus fort”, propose-t-elle pour conclure.