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Les écologistes ont tenu leur premier débat ce dimanche 5 septembre dans le cadre de la primaire à l’issue de laquelle le parti connaitra son champion pour 2022. Ce débat a permis à chacun des candidats d’exposer sa vision pour la France. Pour ce premier rendez-vous, Jean-Marc Governatori s’illustre déjà.
Pendant 1 h 30 min, les cinq candidats de l’Europe Écologie Les Verts se sont expliqués sur leur ambition pour la France. Certes, il y a eu peu d’échanges entre eux, mais personne n’a fait de cadeau. Trois sujets étaient au centre de ce débat qui s’est déroulé ce dimanche dans l’auditorium de Radio France.
Il s’agit de la décroissance, la laïcité et le nucléaire. Chaque candidat a exposé les grandes lignes de son programme. Certains se sont d’ailleurs démarqués, à l’image de Jean-Marc Governatori.
L’outsider à l’attaque #
Largement distancé dans les sondages par les autres candidats, le centriste et cofondateur de Cop 21 n’a pas fait cas de ce dernier rang qu’on lui accorde. Il commence fort son débat : « J’ai le meilleur CV politique de France », a-t-il souligné.
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Sur le premier sujet concernant la décroissance, l’homme d’affaires niçois partage les avis de ses concurrents. « Je n’aurais pas employé le mot décroissance, parce qu’il est possible qu’il soit peu audible par les dix millions de personnes qui doivent survivre sous le seuil de la pauvreté », a-t-il fait savoir.
Il approuve la nécessité « de revoir notre mode de vie pour la survie de la planète » comme proposent les autres. De même, sur le nucléaire, comme ses concurrents, il juge nécessaire d’opérer une transition énergétique sans pour autant donner de date. Pour ce qui concerne la laïcité, Jean-Marc Governatori se démarque clairement de ses adversaires.
Au moment où Yannick Jadot affirme qu’il est essentiel de défendre le droit au blasphème, le cofondateur de Cap 21 ne voit pas les choses sous le même angle. Selon lui, le rôle d’un président est pour apaiser et non pour insulter.
Jean-Marc Governatori marque la différence sur « triumvirat primo-ministériel » #
L’autre sujet sur lequel le candidat s’est une fois encore illustré lors de ce débat est le « triumvirat primo-ministériel ». Dans la première partie, il partage le même point de vue avec ses adversaires sur le sujet.
Comme d’autres, il propose de diminuer le rôle et la figure du chef de l’État dans la gestion de l’État. Cependant, au cœur du débat, le cofondateur de Cap 21 se démarque clairement avec quelques propos polémiques. Pour lui, « un homme politique n’a pas à dire d’aller ou non se faire vacciner », lance-t-il.
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Comme proposition de solution sur « un triumvirat primo-ministériel », il souhaite la mise en place d’une nouvelle assemblée citoyenne en plus du Sénat et de l’Assemblée nationale. Mieux, il propose la nomination de trois Premiers ministres. Une solution qui fait d’ailleurs sourire le reste des candidats.
Par ailleurs, s’il sort vainqueur de cette primaire, il ne souhaite pas bénéficier du soutien de tous les autres candidats. « Il faut se dire la vérité, il y a des différences entre nous. Si je gagne la primaire et que Sandrine Rousseau me soutient, ça me porte préjudice », a-t-il déclaré.