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Pour la première fois, la NASA s’oppose publiquement au déploiement d’une constellation de satellites en orbite basse.
Le projet Starlink est compromis par la NASA #
Le projet Starlink veut promouvoir une très vaste constellation de satellites artificielle créé par SpaceX (Space Exploration Technologies Corporation), une entreprise américaine spécialisée dans l’astronautique fondée par Elon Musk.
L’équipe de SpaceX voudrait arborer un peu plus de 40 000 satellites en orbite dans le but que tout les habitants de la terre puissent accéder de façon égale à internet. Ce serait notamment pour offrir internet aux régions les plus reculées du monde. Evidemment, ce projet a questionné de nombreux scientifiques spécialistes du domaines. En effet, ces satellites pourraient augmenter la pollution lumineuse déjà présente, ce qui pourrait notamment déranger les recherches astronomiques.
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De plus, le ciel tel qu’il est actuellement risque de disparaître à cause de cette même pollution. Aussi, la NASA est là pour déterminer si le projet est bénéfique ou non, et pour délimiter les projets de ce type. La NASA a d’ailleurs déjà pris la parole et a donné son avis quant aux projets qui visent à déployer des satellites en basse orbite.
Une prise de position ferme de la part de la NASA #
Samantha Fonder, une ingénieure de la NASA, a écrit une lettre pour exprimer son expertise quant au projet de la société AST & Science qui veut elle aussi réaliser un une constellation de satellites en basse orbite. Elle affirme notamment que la NASA veut atténuer les potentiels risques de collision des actifs en orbite.
Cela présuppose que les projets de satellites en grand nombre en basse orbite risquent de menacer l’équilibre des actifs en orbite et qu’il est donc dangereux. En plus de ce risque de collisions, la NASA s’inquiète de l’altitude visée par le projet. En effet, la constellation risque d’être trop proche d’un ensemble de dix satellites de surveillances de la Nasa nommé « A-Train ». Il n’est donc pas prudent qu’une constellation de satellites soit déployé à cet endroit.
La NASA déplore également le manque d’expérience de la société AST & Science en la matière. Pourtant, le chercheur Raymond Sedwick affirme qu’il est possible de travailler sur la constellation de AST car pour lui, cette société est excellente en terme de gestion de débris orbitaux. C’est d’ailleurs AST qui selon lui protège la NASA.
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