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Décidément entre Trump et les réseaux sociaux c’est « Je t’aime moi non plus ». L’actuel occupant de la Maison blanche s’est récemment montré furieux après la mise en garde de Twitter. Suite aux signalements de certains de ses messages, Trump souhaite murer les médias sociaux.
Le rappel à l’ordre de trop #
Le penchant de Donald Trump pour les réseaux sociaux est un secret de Polichinelle. Utilisateur compulsif de Twitter, le président américain compte près de 80 millions de followers. Pourtant ce mardi 26 mai, c’est un Trump furax contre le réseau à l’Oiseau bleu que le monde a découvert. Et pour cause, Twitter a osé défier l’homme fort de l’Amérique en signalant ses tweets. Le réseau invite les internautes à vérifier les messages de Trump, les qualifiant de trompeurs.
La réaction du président américain ne se fait pas attendre suite à cet évènement. Il a rapidement qualifié les initiatives de Twitter de mensonges éhontés. Donald Trump s’est allé jusqu’à crier à un étouffement de la liberté d’expression après ce rappel à l’ordre. Du côté de Twitter, c’est pourtant la première fois qu’une telle initiative a été prise. Néanmoins, cela faisait quelque temps qu’il a entretenu une relation en dent de scie avec Trump.
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Suite à ce fait, Donald Trump a menacé de restreindre l’accès aux réseaux sociaux, quitte à les fermer carrément. Il n’a pas digéré le fait que ses tweets soient signalés de la sorte et publiquement. La mention « vérifier les faits » a été pour lui les gouttes ayant fait déborder la vase.
Trump et les théories du complot #
Habitué de Twitter, le président américain n’est pas à son premier scandale sur ce réseau. Le monde se souvient encore des rumeurs qu’il a fait naître au sujet de l’ancien président Barack Obama. Trump argue que l’élection de celui-ci n’est pas valide puisqu’Obama n’est pas né en Amérique, mais au Kenya.
À côté des rumeurs, il est également reproché à Donald Trump de soutenir des informations non fondées. C’est le cas comme avec l’affaire Laurie Klausustis, l’assistante retrouvée morte dans le bureau de Joe Scarborough en 2001. L’homme fort de la Maison blanche est revenu sur cet évènement il y a quelque temps.
Il a saisi les réseaux sociaux pour suggérer une réouverture de ce « dossier froid », classé rapidement selon lui. Trump continue de soutenir la thèse d’un meurtre pour le cas de cette assistante parlementaire.
L’apogée de la guerre entre Trump et Twitter #
Le signalement des tweets de Donald Trump semble marquer l’apogée de sa guerre contre le média. Mais contrairement au patron de Twitter, Jack Dorsey, le président américain n’a pas peur d’envenimer la situation. Cela explique son agressivité à travers des menaces de fermeture des réseaux sociaux. Pour lui, cette mise en garde ressemble plus à une agression personnelle.
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Cet évènement aurait même déclenché chez Trump un certain sentiment d’instabilité. Il survient au moment où le président est engagé dans une campagne électorale s’annonçant plus difficile. En effet sur le plan économique, l’administration Trump a presque réussi à accumuler de bons points.
Nombreux sont ceux qui louent encore son bilan encourageant sur les chiffres du chômage. Les conservateurs continuent aussi de voir de bon œil les agissements de Donald Trump sur le plan international.
Malheureusement, ces efforts ont été assombris par la gestion laxiste dont l’État a fait preuve pendant la crise du Covid-19. Selon les observateurs, Trump n’a pas pris les décisions nécessaires pour enrayer la propagation de ce virus sur le sol américain. Une telle incompétence devrait simplement l’empêcher de briguer un second mandat.
2020, l’année de l’ire pour Donald Trump #
Par ce bras de fer avec Twitter, le président américain espère encore une fois démontrer sa suprématie. Sa réaction aussi immédiate qu’excessive est non, sans rappeler ses attitudes à l’égard de l’OMS. En effet, Trump n’a pas hésité à pointer du doigt l’attitude de cette organisation face à la pandémie du coronavirus. Il est allé jusqu’à mettre en exécution ses menaces de geler le financement accordé à l’OMS.
Après cet évènement, Donald Trump s’est empressé d’accuser la Chine sur la crise sanitaire actuelle. Les médias évoquent même aujourd’hui une guerre froide entre les États-Unis et la Chine après ses propos. Mais le Magnat de l’immobilier est connu pour avoir plus de tours dans son sac. Ses sauts d’humeur, ses propos déplacés envers les femmes et autres réactions excessives ne l’ont pas empêché de gagner l’élection. Et celui ayant voulu ériger un mur près de Mexique projette encore reconquérir l’Amérique lors de la prochaine élection.
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