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Le président de Débout la France compte aller jusqu’au bout. Malgré la défection de quelques têtes de son mouvement politique, il a tenu à lancer ce dimanche 3 octobre, sa campagne présidentielle pour briguer la mandature suprême en 2022. À l’occasion, Nicolas Dupont-Aignan s’en est ouvertement pris au chef de l’État qu’il a sans retenue qualifié de « marionnette au service du système ».
Dupont-Aignan toujours dans son élan « souverainiste » #
Ce dimanche 3 octobre, le candidat acquis à la solde du « gaullisme socialiste » a dénoncé l’imposture du président Emmanuel Macron. Pendant le lancement de sa campagne présidentielle, il a notamment comparé le président de la République à une marionnette du système à qui il veut barrer le passage.
« En 2017, Emmanuel Macron a joué le rôle de l’homme neuf. […] L’imposture fut totale », a déclaré le candidat souverainiste, en ajoutant que la présidentielle de 2022 sera « le dernier rendez-vous pour empêcher [le président sortant], marionnette du système, de déconstruire la France ».
Au cirque d’hiver à Paris où le leader de Debout le France il a lancé sa campagne présidentielle, il y a invité ses militants à venir sans passe sanitaire.il s’en trouve donc à respecter un nombre de 500 personnes dans une salle qui pourrait en contenir environ 1500.
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Pour son troisième essai #
Le député d’Essonne a chuté à 2 % d’intentions de vote selon les tout derniers sondages. Récemment, il a d’ailleurs perdu quelques-uns de ses soutiens au profit du polémiste Éric Zemmour devenu imposant dans un paysage politique qu’il aspire à bouleverser. « Nicolas Dupont-Aignan est un homme fidèle à ses convictions, à une certaine idée de la France, et il l’a prouvé par ses combats politiques. Pour tout cela, nous lui devons une immense reconnaissance », avaient déclaré deux responsables de son mouvement debout la France.
Mais, se trouvant « aujourd’hui isolé politiquement, sans financement, avec trop peu de militants et de récents sondages qui le placent à 2 % (deux fois moins qu’en 2017) », ils ont estimé qu’il ne pourra pas rassembler suffisamment de français pour accéder au second tour, raison de leur défection.
En reprenant ce dimanche son slogan de campagne « sauvons la France », le candidat Nicolas Dupont-Aignan a demandé « Qui peut sauver la France ? ». « Jeanne d’Arc », a alors lancé une militante présente. « Je ne me souhaite pas son sort [brûlée vive en 1431, NDLR], même si certains en rêvent », a répondu l’homme politique qui est à son troisième pèlerinage présidentiel.
Chacun des candidats en a eu pour son compte #
Nicolas Dupont-Aignan a de nouveau étrillé Emmanuel Macron qui, selon lui, « divise pour régner » en opposant : les « gilets jaunes contre les commerçants, les vaccinés contre les non-vaccinés, les malades contre les soignants ». Il a également camé toute sa fierté d’avoir voté et manifesté contre « le passe sanitaire de la honte ».
En outre, il a fustigé « l’extraordinaire bilan parisien » d’Anne Hidalgo, puis a qualifié les écologistes d’« idiots utiles de la mondialisation sauvage ». Quant à Xavier Bertrand, il estime que le candidat du droit est « frappé d’amnésie ».
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